NOS PARTENAIRES SCIENTIFIQUES
Un grand espoir pour les animaux martyrs des laboratoires.
Le Dr Reiss et son équipe de chercheurs s'associent pour battre en brèche
l'expérimentation animale.
Aidons-les, faisons les connaître.
«Antidote-Europe», 26 rue de Cernay - 91470 Les Molières - Tel/Fax :
01.64.86.58.80
Malgré un volume croissant de publications scientifiques, spécialisées ou
vulgarisées, malgré des appels sans cesse répétés dans les médias en faveur de
la recherche biomédicale et témoins du dynamisme de cette recherche et de
l'importance des crédits qui lui sont consacrés, force est de constater que le
nombre d'individus atteints de maladies graves dans les pays développés, c'est-à-dire dans les pays où ces moyens sont mis en oeuvre, ne cesse d'augmenter. La
santé humaine se dégrade et celle de l'environnement aussi.
En tant que raison principale de ce paradoxe, Antidote Europe a identifié la
persistance de méthodes de recherche archaïques, obsolètes et dont l'efficacité
n'a jamais été prouvée, en particulier, le recours à l'expérimentation animale.
Cette pratique est contestée depuis ses origines mais s'est imposée à grande
échelle dès la fin du XIX° siècle et a été rendue, dans certains cas,
obligatoire sous la pression de ses défenseurs et en dépit des
nombreuses et, pour certaines, illustres voix qui, de tout temps, s'y sont
opposés pour des raisons morales ou scientifiques.
Antidote Europe n'entend pas
entrer dans le débat éthique sur les droits des animaux.
Notre comité scientifique s'oppose à l'expérimentation animale pour
des raisons strictement scientifiques. Notre président et nombre de nos membres
sont des chercheurs d'envergure internationale et nous pensons donc pouvoir
légitimement nous exprimer sur ce sujet. C'est donc là le pourquoi d'Antidote
Europe : informer sur les dégâts que cette pratique provoque sur la santé humaine et
sur l'environnement et promouvoir les méthodes véritablement scientifiques.
Le danger réside dans le fait que les résultats de l'expérimentation animale ne
sont pas transposables à l'humain, ni d'une espèce animale à une autre. Par
conséquent, lorsqu'une thérapie es! mise au point, lorsque l'efficacité d'un
médicament est testée, lorsque le risque toxique d'un produit chimique est
évalué sur des cohortes d'animaux cobayes, nous ne sommes en rien renseignés sur
les effets de ces thérapies, médicaments ou produits sur les humains. Des
dizaines de milliers de produits chimiques sont utilisés, certains étant jugés
non toxiques sur la foi de tests sur les animaux, d'autres sans aucune
évaluation. Or, telle substance inoffensive ( ou déclarée telle) pour telle ou
telle espèce animale ne l'est pas nécessairement pour les humains.
Nous sommes donc cobayes au même titre que les animaux. Parmi les conséquences
de cet état de fait, les effets secondaires de médicaments qui sont parmi les
principales causes de mortalité dans les pays industrialisés, l'augmentation
exponentielle des décès par cancer à mettre en relation avec la quantité de
substances chimiques cancérigènes qui peuvent être décelées dans un échantillon
sanguin de n'importe quel habitant d'Europe ou d'Amérique du Nord,
l'augmentation du nombre de cas de maladies neurologiques (Alzheimer, Parkinson,
sclérose en plaques, etc.|, l'augmentation de la stérilité masculine, etc...
Pour une science responsable - Pourtant il existe des méthodes fiables
pour évaluer la toxicité des substances chimiques. Ces méthodes sont faciles à
mettre en oeuvre, moins coûteuses que l'expérimentation animale et les résultats
sont disponibles en quelques heures seulement. Pourquoi ne sont-elles pas
imposées aux industriels ? C'est la question qu'Antidote Europe pose aux
autorités.
Quand on sait qu'un même produit peut être déclaré inoffensif ou cancérigène
selon l'espèce animale sur laquelle il est testé, il semble évident que
l'expérimentation animale est un outil précieux pour obtenir l'autorisation de
mise sur le marché de produits même dangereux ou pour débouter des victimes qui
oseraient intenter un procès au fabricant. En vue de réaliser des bénéfices
financiers, cette pratique est donc tout à fait valable ! Au détriment de la
santé publique et de l'environnement.
Antidote Europe entend placer les responsables de centres de recherches privés
et publics face à leur responsabilité dans la dégradation de la santé humaine,
dans la pollution (réversible, encore ?) de l'environnement, dans l'hécatombe
inutile d'animaux dans les laboratoires.
Antidote Europe entend dénoncer la complaisance des autorités nationales et
européennes à l'égard des multinationales chimiques et exiger que la santé
humaine ne soit plus sacrifiée au chiffre d'affaire des industriels.