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TRAFIC DE CHIENS
venant des pays de l'Est

Les animaleries («pet-shops») sont en fait des magasins, des «supermarchés» qui exposent les animaux dans les vitrines, destinés à la vente.
Concentrons-nous sur les chiens. Les chiots sont commandés «au kilo» en provenance des pays de l'Est (en tête la Hongrie, la Slovaquie et la République Tchèque) ou de nos voisins européens (Irlande, Italie, Espagne). Pour en avoir une idée, le premier des importateurs français fait venir 38000 chiots (autrement dit 700 chiots par semaine). Il faut aussi ajouter les importations d'autres courtiers (des vétérinaires !) qui feraient venir, chaque année, plus de 10000 chiots. Les animaleries en elles-mêmes, principales clientes des importateurs, vendent de l'ordre de 100000 chiots par an.
Les mères de ces chiots vivent dans des cages en béton (1 m2), dans le froid et la saleté, utilisées comme des «machines reproductrices», ayant des mises bas tous les 6 mois, sans contrôle sanitaire ou vétérinaire et quand celles-ci ne peuvent plus «donner de la marchandise», elles sont euthanasiées, empoisonnées ou même vendues dans des laboratoires d'expérimentation animale.

Une marchandise pas toujours vivante ...
On estime le taux de mortalité à 4 animaux sur 10 avant l'arrivée en animalerie. Conditions de stockage abominable, fatigue, stress et déshydratation importante, s'ajoutent à la malnutrition et au sevrage précoce de ces petits êtres. C'était tout l'enjeu du procès Duprat, grossiste en chiens de Haute-Garonne.

Comment passer outre la législation française ?
La nouvelle réglementation décidée par le ministre français de l'Agriculture interdit l'importation de chatons et de chiots d'origine hongroise, tchèque ou polonaise, mais la législation belge, beaucoup moins contraignante, autorise l'entrée de ces animaux dès l'âge de 7 semaines.
Vaccinés et dotés d'un carnet de santé belge dès leur arrivée, les animaux deviennent des ressortissants de l'Union Européenne et peuvent aussitôt entrer en France le plus légalement du monde. Ainsi, 90 % de ce trafic est destiné à notre pays.
C'est ce même ministre de l'Agriculture pour lequel les associations ont établi un rapport édifiant sur les réseaux d'importation d'animaux domestiques. Le rapport se fait l'écho des plaintes et des appels au secours des clients bernés. Etrangement rien ne change. Sûrement des histoires de gros sous comme dans tout trafic.