et si nous parlions des animaux

 

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ET SI NOUS PARLIONS DES ANIMAUX?...
par le Docteur Gustave MATHIEU

Depuis bientôt plus de quarante ans... les balbutiements de la lutte de la protection animale et antivivisectionniste ont jeté sur la place publique l'opprobre d'une société en pleine mutation, évoluant vers une consommation outrancière, mais dont l'individualisme forcené à mené à une société où chacun réclame bien haut ses droits... en oubliant tout simplement ses devoirs

L'homme est-il devenu à ce point abject dans son comportement envers les animaux, pour sans aucune vergogne jeter à la rue et abandonner dès que sonne l'heure des vacances, le petit animal tant chéri lors de son acquisition... mais qui a bien évidemment grandi avec les mois passants ?...

Quand les parents cesseront-ils de se comporter comme des irresponsables éhontés, face à leur progéniture qu'ils sont parfaitement incapables de canaliser dans leurs désirs ? Quand les gamins cesseront-ils de se comporter comme des petits dictateurs, des despotes cruels qui -sans aucun garde-fou moral- exigent leurs peluches vivantes comme étant un dû... délaissant aussitôt leur désir satisfait, ce petit animal sensible qui -lui- était déjà prêt à leur accorder tout son amour ?

Et puis, ce n'est pas tout ! Quand cesserons-nous... êtres humains, se prétendant être des êtres supérieurs de la Création, de considérer notre planète autant comme une vache à lait à traire sans merci, et comme étant une poubelle capable d'engloutir tous nos déchets du consumérisme loufoque de nos désirs... et non de nos besoins ?

Est-il admissible que la gente animale soit en permanence sacrifiée aux turpitudes des hommes, sous divers prétextes fallacieux, tandis que la souffrance animale n'est pas prise en compte et que seul le profit sordide des industriels de tous poils ait droit de cité ?

Au nom de quels principes éthiques la «Science» (avec un grand «S», SVP !) peut-elle se prévaloir d'un droit régalien inaliénable sur les animaux, en pratiquant encore une vivisection... véritable ignominie... alors que les recherches médicales et scientifiques les plus récentes et les plus poussées, ne cessent de démontrer l'inanité de telles expérimentations ?

L'activité cérébrale des «chercheurs» serait-elle à ce point délabrée... pour qu'il soit admis dans leur matière grise que la souffrance animale est tout à fait différente de celle des humains, et qu'il convient donc de ne point sombrer dans la «sensiblerie»... alors que «l'intelligence du coeur» parlerait alors seulement de «sensibilité» ?...

Comment ne pas comprendre que tout être vivant sur cette planète, qu'il soit humain ou animal, qu'il soit végétal ou minéral, n'est que sensibilité vibratoire identique... mais dans un registre tout simplement différent ?

Comment ne pas intégrer dans son esprit que notre bonne vieille planète bleue n'est -elle aussi- qu'une entité vibratoire qui vit, respire et souffre du gaspillage éhonté que ses hôtes sensés devoir la protéger, ne font en réalité que la piller ?

Et dans tout cela, quel avenir allons-nous donner à notre progéniture ? Quel biotope allons-nous laisser derrière nous ?

Quelles vibrations d'amour sommes-nous capables de dispenser autour de nous, tandis que nous sombrons dans la civilisation de «l'avoir»... au lieu de chercher à s'épanouir dans «l'être» ?...

Autant de questions -apparemment métaphysiques- et pourtant ô combien terre-à-terre... que nous devrions tous nous poser chaque matin au réveil... avant de commencer notre journée de pollueur planétaire, de jouisseur de fric destructeur, de profiteur du malheur universel.

Et, lorsque viendra notre tour de fermer les yeux (cette fois réellement) et de se retrouver face à son Créateur... ou Sa Conscience Universelle... il nous faudra bien, cette fois là, rendre des comptes de nos comportements terrestres crapuleux.

Et ne nous masquons point la vérité... à ce Tribunal ci, nous devrons tous y passer, et payer la note !

Alors, faisons tous aujourd'hui, ce qui nous permettra demain que cette note à régler soit la moins «salée» possible !... Et nos amis les animaux ne s'en porteront que mieux dès maintenant !