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LES METHODES SUBSTITUTIVES A LA VIVISECTION
OÙ EN SOMMES-NOUS ?...
par le Docteur Gustave MATHIEU
A l'heure où les avancées technologiques dans les mondes de la science
fondamentale, de l'informatique, du numérique et du digital ont fait des progrès
absolument inimaginables, il n'y a qu'une décennie passée, il m'apparaît
important de faire le point sur le crucial problème qui tient tant à coeur tous
les défenseurs des animaux : le problème des méthodes substitutives en
remplacement de la crapuleuse technique ancestrale de la vivisection... et de
leur généralisation dans le monde scientifique : médical et pharmaceutique,
principalement.
Le bilan des nouvelles technologies, depuis les vingt dernières années,
destinées à remplacer l'horrible vivisection est très vite établi : il est
totalement nul ! Aucune recherche sérieuse n'a été consacrée, depuis près d'un
quart de siècle, à des méthodologies de substitution à l'expérimentation
animale. C'est hélas, le lamentable constat que l'on est obligé de dresser
aujourd'hui...
L'informatique nous a offert des avancées spectaculaires, avec des super
calculateurs capables de nous présenter toutes les simulations possibles et
imaginables, avec une imagerie en trois dimensions. Ceci est une remarquable
avancée technologique et largement usitée en médecine, heureusement. Mais,
pourquoi ceci n'est-il pas adapté à des simulations de comportement cellulaires
et organiques ?
La technologie de la culture des cellules est parfaitement mise au point et
totalement fiable depuis plus de trente ans. Alors, pourquoi cette technologie
simple, peu coûteuse, adaptable à toutes formes de recherches tératologiques,
médico-pharmaceutiques, ou encore en agrochimie, n'est-elle pas reconnue
officiellement ?
Pourquoi les modèles mathématiques tant vantés, avec juste raison d'ailleurs,
permettent-ils d'effectuer toutes sortes de recherches; simulations,
présentations d'imagerie, fractales, etc... ? tandis qu'aucun Centre de
recherches, digne de ce nom, ne veut reprendre des travaux datant de plus de
trente années, et pourtant aux espoirs plus prometteurs ?...
L'ostracisme crapuleux des «princes qui nous gouvernent», tant au plan politique
que financier, et dans tous les pays, font que la chose reste en l'état...
C'est-à-dire à l'état larvaire ; et ce, volontairement ! Il ne faut surtout pas
scier les branches des énormes profits générés par les méthodes actuelles, sur
lesquelles ils se sont assis !
N'oublions jamais le peintre espagnol Goya, que je me permets de citer ici, à
savoir que «le sommeil de la conscience engendre des monstres»...